L’humour Potache

Ils ne peuvent pas résister, ces grands enfants, à cet humour potache,
dont les premières caractéristiques ne sont pas forcément la légèreté de style, ou l’élégance du texte.
Lu au premier degré, cela pourrait même parfois passer pour de la trivialité.
Au premier degré, parce que ceux qui pratiquent et qui donc lisent au second degré savent très bien que les coups de griffes sont amicaux, qu’ils témoignent d’une estime, d’une affection réciproque, qu’une pudeur de sentiments rend difficile à d’avouer, à étaler… : ils s’aiment quoi!
Et c’est de l’humour sans en avoir l’air…
Le lecteur extérieur, pourrait donc être déconcerté par ce patchwork de textes humoristiques, s’intercalant dans des textes disons « plus sérieux »

Alors voici une nouvelle rubrique : « L’humour potache ». Les potaches attardés pourront s’y lâcher, dans le style qui leur convient, sans polluer des rubriques « de fond », quant au lecteur qui s’y aventurera, qu’il ne vienne pas se plaindre, il aura été averti qu’ici c’est du potache ! insultes, humour approximatif, grossièretés sont de mise.

Quelques messages déjà rédigés dans cet esprit viendront trouver une nouvelle place toute naturelle ici, pour alimenter le fond cette rubrique promise à un avenir certain si j’en juge par les démangeaisons de plume que je perçois des potaches déjà confirmés…

Mais il ne pas confondre humour et vulgarité, taquineries et injures : les textes « déplacés » ne trouveront pas leur place ici, ni nulle part ailleurs sur ce blogue, ils s’évanouiront sans laisser de traces…

| RSS feed for comments on this post

22 Responses

  1. 1 Aigle Moqueur
    27 nov 2009

    Corneculdelameremolle ! (Noël Roquevert, dans Fanfan la Tulipe).

    Que voilà un texte vengeur, dont je promets de m’inspirer au prochain – et inévitable – problème avec cette HHHinstitution qui brasse, vend, distille, revend, dilapide, rerevend, monnaie (!), rererevend, et parfois dissimule cette création totalement fictive qu’est la richesse par écritures…

    Merci Madame.

  2. 2 Michel-Paul
    26 nov 2009

    Voici une lettre adressée à son banquier par une dame de 86 ans.

    Cher Monsieur,

    Je vous écris pour vous remercier d’avoir refusé le chèque qui m’aurait permis de payer le plombier le mois dernier.
    Selon mes calculs, trois nanosecondes se sont écoulées entre la présentation du chèque et l’arrivée sur mon compte des fonds nécessaires à son paiement.
    Je fais référence, évidemment, au dépôt mensuel automatique de ma pension, une procédure qui, je dois l’admettre,n’a cours que depuis huit ans.
    Il me faut d’ailleurs vous féliciter d’avoir saisi cette fugace occasion et débité mon compte des 30 Euros de frais pour le désagrément causé à votre banque.
    Ma gratitude est d’autant plus grande que cet incident m’a incité à revoir la gestion de mes finances.
    J’ai remarqué qu’alors que je réponds personnellement à vos appels téléphoniques et vos lettres, je suis en retour confrontée à l’entité impersonnelle, exigeante, programmée, qu’est devenue votre banque.
    A partir d’aujourd’hui, je décide de ne négocier qu’avec une personne de chair et d’os.
    Les mensualités du prêt hypothécaire ne seront dorénavant plus automatiques mais arriveront à votre banque par chèques adressés personnellement et confidentiellement à un(e) employé(e) de votre banque que je devrai donc sélectionner. Soyez averti que toute autre personne ouvrant un tel pli consiste en une infraction au règlement postal.
    Vous trouverez ci-joint un formulaire de candidature que je demanderai à l’employé(e) désigné(e) de remplir.
    Il comporte huit pages, j’en suis désolée, mais pour que j’en sache autant sur cet employé(e) que votre banque en sait sur moi, il n’y a pas d’alternative.
    Veuillez noter que toutes les pages de son dossier médical doivent être contresignées par un notaire, et que les détails obligatoires sur sa situation financière (revenus, dettes, capitaux, obligations) doivent s’accompagner des documents concernés.
    Ensuite, à MA convenance, je fournirai à votre employé(e) un code PIN qu’il/elle devra révéler à chaque rendez- vous. Il est regrettable que ce code ne puisse comporter moins de 28 chiffres mais, encore une fois, j’ai pris exemple sur le nombre de touches que je dois presser pour avoir accès aux services téléphoniques de votre banque.
    Comme on dit : l’imitation est une flatterie des plus sincère.
    Laissez-moi développer cette procédure.
    Lorsque vous me téléphonez, pressez les touches comme suit :
    Immédiatement après avoir composé le numéro, veuillez presser l’étoile (*) pour sélectionner votre langue
    Ensuite

    • Le 1 pour prendre rendez-vous avec moi
    • Le 2 pour toute question concernant un retard de paiement
    • Le 3 pour transférer l’appel au salon au cas où j’y serais
    • Le 4 pour transférer l’appel à la chambre à coucher au cas où je dormirais
    • Le 5 pour transférer l’appel aux toilettes au cas où………….. …
    • Le 6 pour transférer l’appel à mon GSM si je ne suis pas à la maison
    • Le 7 pour laisser un message sur mon PC. Un mot de passe est nécessaire.
      Ce mot de passe sera communiqué à une date ultérieure à la personne de contact autorisée mentionnée plus tôt.
    • Le 8 pour retourner au menu principal et écouter à nouveau les options de 1 à 7
    • Le 9 pour toute question ou plainte d’aspect général.
      Le contact sera alors mis en attente, au bon soin de mon répondeur automatique.
    • Le 10, à nouveau pour sélectionner la langue. Ceci peut augmenter l’attente mais une musique inspirante sera jouée durant ce laps de temps.

    Malheureusement, mais toujours suivant votre exemple, je devrai infliger le prélèvement de frais pour couvrir l’installation du matériel utile à ce nouvel arrangement.

    Puis-je néanmoins vous souhaiter une heureuse, bien que très légèrement moins prospère, nouvelle année ?
    Respectueusement,
    Votre humble cliente.

    PS : Pas de grands rapports avec Montgeron ? Le ton m’apparait bien dans la ligne de l’esprit attentif et contestataire, avec la pointe d’esprit qui se doit pour s’adresser à…
    Lettre écriet par une dame âgée de 86 ans… N’ADOREZ-VOUS PAS LE 3ème AGE ?

  3. 3 B. Moldièze
    19 sept 2009

    Croisant le redoutable critique Eduard Hanslick à la sortie de la création de Tristan, un wagnérien lui demanda s’il avait aimé.

    Hanslick répondit:

     » Certaines choses oui, d’autres non « .

    Son interlocuteur désirant savoir ce qui lui avait déplu, le critique répondit:

     » La musique « .

  4. 4 Françoise Ruban
    18 sept 2009

    d’après Le Chat de Geluck

    Au lieu d’arrêter les ventes d’armes,on pourrait décider de n’en vendre qu’aux gentils
    Mais le jour où les gentils auront tué tous les méchants,ils n’en achèteront plus et les marchands d’armes seront tout de même au chômage…
    Au fond,ce n’est que différer le problème…

  5. 5 Aigle Moqueur
    17 sept 2009

     » Vous me semblez être un homme intelligent et honnête « ,

    déclara l’avocat d’un ton suffisant.

     » Je vous retournerais bien le compliment…  »

    répondit le témoin,

     » … mais j’ai prêté serment « .

  6. 6 B. Moldièze
    10 sept 2009

    A la fin de Lohengrin, quand le ténor a terminé de chanter, il est rejoint par le cygne qui doit le ramener à Montsalvat.

    Lors d’une représentation à l’Opéra de Vienne, le machiniste fit partir trop tôt le cygne, qui passa devant Leo Slezak, célèbre interprète du rôle-titre.

    Celui-ci se tourna alors vers le public en demandant:

     » A quelle heure passe le prochain cygne ? « 

  7. 7 B. Moldièze
    09 sept 2009

    La mezzo-soprano Herta Töpper était réputée ne jamais se tromper.
    Ainsi le souffleur de l’Opéra de Munich se sentait-il dispensé de se tenir prêt à l’aider.

    Un soir où elle eut réellement besoin de lui, elle fit un signe en direction du trou, ce à quoi le souffleur se contenta de répondre d’un très aimable

     » Bonsoir, Madame Töpper « .

  8. 8 B. Moldièze
    08 sept 2009

    Dans une mise en scène assez sombre de La Walkyrie, l’éclairagiste, un peu gêné, fit à la soprano Martha Mödl la demande suivante:

     » Pouvez-vous vous déplacer de quelques centimètres, votre poitrine cache toute la lumière … « 

  9. 9 B. Moldièze
    07 sept 2009

    Pendant le troisième acte de Siegfried, au moment crucial où le héros s’apprête à réveiller Brünnehilde et la libère de son casque et de son armure, on put voir le ténor Wofgang Windgassen soudain secoué d’un fou rire:

    sous sa cuirasse, sa partenaire Birgit Nilsson arborait la pancarte

     » DO NOT DISTURB  »
    empruntée à l’hotel…

  10. 10 Black Souade (alias Cygnus atratus)
    06 sept 2009

    Aigle Moqueur, vous êtes démasqué!

  11. 11 B. Moldièze
    06 sept 2009

    Entrant dans le salon de Rossini, un élève découvrit l’auteur du Barbier de Séville en train de massacrer au piano l’ouverture de Tannhäuser, en la truffant volontairement de dissonances et de fausses notes.
    A son interlocuteur qui trouvait le résultat affreux, Rossini répondit:
     » J’ai aussi essayé avec les bonnes notes, mais cela ne sonne pas mieux « …

  12. 12 B. Moldièze
    05 sept 2009

    Sachant que l’humour est bon à la santé, et qu’aucun ambiieux politique n’a – pour l’instant – trouvé comment le taxer, je vous propose quelques opportunités de sourire sans passer par le Stade de France. Car, qui a dit que  » l’humour potache  » devait voler bas ? …

    Commençons.

    Le grand chef Hans Knappertsbusch, tenant de la tradition, n’appréciait guère les mises en secène novatrices de Wieland Wagner à Bayreuth.
    Un détail l’irritait particulièrement: l’absence de colombe à la fin de Parsifal.
    Pour le satisfaire, Wieland imagina le stratagème suivant: faire apparaître une colombe qui ne serait visible que de la fosse et non de la salle.
    Satisfait, le chef demanda à sa femme: « Alors, n’est-ce pas mieux avec la colombe ? « .
     » Quelle colombe ? « .
    Ce à quoi il répondit:
    « Vous, les bonnes femmes, vous ne voyez jamais rien, de toute façon ».

  13. 13 Michel-Paul
    04 sept 2009

    Moutonneries et points d’interrogations

    Pour bien comprendre la portée du dernier article d’Aigle Moqueur il nous manque un paramètre essentiel : l’article a-t-il été écrit avant ou après les 5 verres d’apéros?

    D’après vous ?

    Maintenant qu’on est grands, on a le droit de savoir ! Hein Daniel ?

    PS je pense qu’il a été écrit avant, après, il aurait été écrit en verres…

  14. 14 Aigle Moqueur
    04 sept 2009

    Maintenant que vous êtes grands, vous avez le droit de tout savoir.
    « On » vous avait caché la Théorie du Mouton.
    Pour info, la voici.

    Un troupeau de moutons ne peut se déplacer qu’à la vitesse du mouton le plus lent.
    Quand le troupeau est pourchassé, ce sont les plus lents et les plus faibles qui sont attaqués en premier.
    Cette sélection naturelle est bonne pour le troupeau en général, parce que la vitesse du troupeau augmente à mesure que les plus lents et les plus faibles sont éliminés.
    De la même façon, le cerveau humain peut fonctionner plus vite sans les cellules les plus lentes.
    Comme on le sait aujourd’hui, la consommation d’alcool détruit les cellules du cerveau.
    Naturellement, ce sont les cellules les plus lentes et les plus faibles qui sont détruites en premier.
    On peut donc en déduire que la consommation d’alcool élimine les cellules les plus faibles, rendant ainsi notre cerveau de plus en plus performant.
    Ce qui explique pourquoi on se sent toujours un peu plus intelligent après quatre ou cinq apéros…

  15. 15 Sitting Bulle
    31 mai 2009

    De temps immémorial, les Arabes savent que

     » Quand Dieu efface, c’est qu’il va écrire « …

  16. 16 Sitting Bulle
    28 mai 2009

    S’il est permis de répondre à l’humour par un peu de sérieux, oui, je scrute (entre autres !!!) les ovnis. Sans complexe, sans obsession, sans provocation, sans peur du ridicule, sans interdit, sans naïveté ni candeur, et avec le sentiment léger et agréable de ne, vraiment, pas être seul…
    Cela fait quarante-huit ans que cela dure. Et bien quarante-cinq que je me fais chamber par le mahousse des alpages…
    ps: il est, pour cela, préférable de camper au col de Vence qu’au sommet du Puy de Dôme, mon cher JP. Rancarde-toi…

  17. 17 Patrick Bénard
    22 mai 2009

    Combien… oui, combien en vérité mon cher Gipépé! Combien de soutien-Georges, combien de panty-hoses qui partirent heureux pour des classes lointaines… m’enfin! tu sais très bien que quand on aime on ne compte pas! Moi, je les aimais toutes et elles comptaient toutes pour moi… ces délicieuses lentilles de l’intendance qui échappaient inéxorablement, une à une, à ma fringale de jeune glouton pour s’écraser sur le mur de la cantine. Oui, mon ami: lors j’étais encore jeune (peut-être douteras-tu, ayant constaté ma noble décrépitude ce 21 mars, que j’eusse été, il ya moulte lunes, encore jeune et beau).
    Pis d’abord, il a raison Daniel: elle est où la grille??? et la Salle de Liège où je reluquais mes copines de classe tout en bavant d’admiration devant les boogies endiablés qui portaient les mémorables « Kansas City » de Manu (si, si, Jacques se reconnaîtra!).
    Mon cher Gip (ouahhh! « Gip », ça le fait vachement!), pour notre prochaine réunion des anciens sales gosses du lycée de Montgeron, je compte sur toi pour nous amener un ballon (de forme ovale de préférence) pour constater que nous n’avons pas perdu la main… Dis, c’est pourtant vrai ce que tu dis: « constater » résisterait très mal à la dissection!

  18. 18 Michel-Paul
    05 mai 2009

    Le Mouton commandé par Jean-Paul est servi

    .

    .

    .

    .

    .

    .

    .

    .

    .

    c’est bien le modèle attendu ?
    Michel-Paul

  19. 19 Daniel V.
    12 avr 2009

    Bien que je te pardonne évidemment tes vilennies, tu ne devrais pas abuser des pichets véniels, ça brouille l’écoute…

    Daniel

  20. 20 Daniel V.
    07 avr 2009

    - Té, une aéroplane !
    - Non, c’est UN aéroplane.
    - … ??? … Boudiiiiou !!!… Quelle vue vous avez !!!!

  21. 21 Daniel V.
    03 avr 2009

    Réforme.

    Je pense au défilé des réformes pédagogiques et programmes nouveaux – et DONC meilleurs, voire ultimes – dont j’ai entendu parler durant « mes » cinquante dernières années…

    Et me vient le mot ( parmis beaucoup d’autres qui me font l’aimer ) d’un auteur que j’ai découvert après le lycée, ¨Paul Guth:

     » Construire du neuf sur du présent c’est bâtir du néant sur du rien « .

  22. 22 Daniel V.
    22 mar 2009

    Certes…