L’humour Potache
29 mar 2009
Ils ne peuvent pas résister, ces grands enfants, à cet humour potache,
dont les premières caractéristiques ne sont pas forcément la légèreté de style, ou l’élégance du texte.
Lu au premier degré, cela pourrait même parfois passer pour de la trivialité.
Au premier degré, parce que ceux qui pratiquent et qui donc lisent au second degré savent très bien que les coups de griffes sont amicaux, qu’ils témoignent d’une estime, d’une affection réciproque, qu’une pudeur de sentiments rend difficile à d’avouer, à étaler… : ils s’aiment quoi!
Et c’est de l’humour sans en avoir l’air…
Le lecteur extérieur, pourrait donc être déconcerté par ce patchwork de textes humoristiques, s’intercalant dans des textes disons « plus sérieux »
Alors voici une nouvelle rubrique : « L’humour potache ». Les potaches attardés pourront s’y lâcher, dans le style qui leur convient, sans polluer des rubriques « de fond », quant au lecteur qui s’y aventurera, qu’il ne vienne pas se plaindre, il aura été averti qu’ici c’est du potache ! insultes, humour approximatif, grossièretés sont de mise.
Quelques messages déjà rédigés dans cet esprit viendront trouver une nouvelle place toute naturelle ici, pour alimenter le fond cette rubrique promise à un avenir certain si j’en juge par les démangeaisons de plume que je perçois des potaches déjà confirmés…
Mais il ne pas confondre humour et vulgarité, taquineries et injures : les textes « déplacés » ne trouveront pas leur place ici, ni nulle part ailleurs sur ce blogue, ils s’évanouiront sans laisser de traces…
22 Responses
27 nov 2009
Corneculdelameremolle ! (Noël Roquevert, dans Fanfan la Tulipe).
Que voilà un texte vengeur, dont je promets de m’inspirer au prochain – et inévitable – problème avec cette HHHinstitution qui brasse, vend, distille, revend, dilapide, rerevend, monnaie (!), rererevend, et parfois dissimule cette création totalement fictive qu’est la richesse par écritures…
Merci Madame.
26 nov 2009
Voici une lettre adressée à son banquier par une dame de 86 ans.
Cher Monsieur,
Je vous écris pour vous remercier d’avoir refusé le chèque qui m’aurait permis de payer le plombier le mois dernier.
Selon mes calculs, trois nanosecondes se sont écoulées entre la présentation du chèque et l’arrivée sur mon compte des fonds nécessaires à son paiement.
Je fais référence, évidemment, au dépôt mensuel automatique de ma pension, une procédure qui, je dois l’admettre,n’a cours que depuis huit ans.
Il me faut d’ailleurs vous féliciter d’avoir saisi cette fugace occasion et débité mon compte des 30 Euros de frais pour le désagrément causé à votre banque.
Ma gratitude est d’autant plus grande que cet incident m’a incité à revoir la gestion de mes finances.
J’ai remarqué qu’alors que je réponds personnellement à vos appels téléphoniques et vos lettres, je suis en retour confrontée à l’entité impersonnelle, exigeante, programmée, qu’est devenue votre banque.
A partir d’aujourd’hui, je décide de ne négocier qu’avec une personne de chair et d’os.
Les mensualités du prêt hypothécaire ne seront dorénavant plus automatiques mais arriveront à votre banque par chèques adressés personnellement et confidentiellement à un(e) employé(e) de votre banque que je devrai donc sélectionner. Soyez averti que toute autre personne ouvrant un tel pli consiste en une infraction au règlement postal.
Vous trouverez ci-joint un formulaire de candidature que je demanderai à l’employé(e) désigné(e) de remplir.
Il comporte huit pages, j’en suis désolée, mais pour que j’en sache autant sur cet employé(e) que votre banque en sait sur moi, il n’y a pas d’alternative.
Veuillez noter que toutes les pages de son dossier médical doivent être contresignées par un notaire, et que les détails obligatoires sur sa situation financière (revenus, dettes, capitaux, obligations) doivent s’accompagner des documents concernés.
Ensuite, à MA convenance, je fournirai à votre employé(e) un code PIN qu’il/elle devra révéler à chaque rendez- vous. Il est regrettable que ce code ne puisse comporter moins de 28 chiffres mais, encore une fois, j’ai pris exemple sur le nombre de touches que je dois presser pour avoir accès aux services téléphoniques de votre banque.
Comme on dit : l’imitation est une flatterie des plus sincère.
Laissez-moi développer cette procédure.
Lorsque vous me téléphonez, pressez les touches comme suit :
Immédiatement après avoir composé le numéro, veuillez presser l’étoile (*) pour sélectionner votre langue
Ensuite
Ce mot de passe sera communiqué à une date ultérieure à la personne de contact autorisée mentionnée plus tôt.
Le contact sera alors mis en attente, au bon soin de mon répondeur automatique.
Malheureusement, mais toujours suivant votre exemple, je devrai infliger le prélèvement de frais pour couvrir l’installation du matériel utile à ce nouvel arrangement.
Puis-je néanmoins vous souhaiter une heureuse, bien que très légèrement moins prospère, nouvelle année ?
Respectueusement,
Votre humble cliente.
PS : Pas de grands rapports avec Montgeron ? Le ton m’apparait bien dans la ligne de l’esprit attentif et contestataire, avec la pointe d’esprit qui se doit pour s’adresser à…
Lettre écriet par une dame âgée de 86 ans… N’ADOREZ-VOUS PAS LE 3ème AGE ?
19 sept 2009
Croisant le redoutable critique Eduard Hanslick à la sortie de la création de Tristan, un wagnérien lui demanda s’il avait aimé.
Hanslick répondit:
» Certaines choses oui, d’autres non « .
Son interlocuteur désirant savoir ce qui lui avait déplu, le critique répondit:
» La musique « .
18 sept 2009
d’après Le Chat de Geluck
Au lieu d’arrêter les ventes d’armes,on pourrait décider de n’en vendre qu’aux gentils
Mais le jour où les gentils auront tué tous les méchants,ils n’en achèteront plus et les marchands d’armes seront tout de même au chômage…
Au fond,ce n’est que différer le problème…
17 sept 2009
» Vous me semblez être un homme intelligent et honnête « ,
déclara l’avocat d’un ton suffisant.
» Je vous retournerais bien le compliment… »
répondit le témoin,
» … mais j’ai prêté serment « .
10 sept 2009
A la fin de Lohengrin, quand le ténor a terminé de chanter, il est rejoint par le cygne qui doit le ramener à Montsalvat.
Lors d’une représentation à l’Opéra de Vienne, le machiniste fit partir trop tôt le cygne, qui passa devant Leo Slezak, célèbre interprète du rôle-titre.
Celui-ci se tourna alors vers le public en demandant:
» A quelle heure passe le prochain cygne ? «
09 sept 2009
La mezzo-soprano Herta Töpper était réputée ne jamais se tromper.
Ainsi le souffleur de l’Opéra de Munich se sentait-il dispensé de se tenir prêt à l’aider.
Un soir où elle eut réellement besoin de lui, elle fit un signe en direction du trou, ce à quoi le souffleur se contenta de répondre d’un très aimable
» Bonsoir, Madame Töpper « .
08 sept 2009
Dans une mise en scène assez sombre de La Walkyrie, l’éclairagiste, un peu gêné, fit à la soprano Martha Mödl la demande suivante:
» Pouvez-vous vous déplacer de quelques centimètres, votre poitrine cache toute la lumière … «
07 sept 2009
Pendant le troisième acte de Siegfried, au moment crucial où le héros s’apprête à réveiller Brünnehilde et la libère de son casque et de son armure, on put voir le ténor Wofgang Windgassen soudain secoué d’un fou rire:
sous sa cuirasse, sa partenaire Birgit Nilsson arborait la pancarte
» DO NOT DISTURB »
empruntée à l’hotel…
06 sept 2009
Aigle Moqueur, vous êtes démasqué!
06 sept 2009
Entrant dans le salon de Rossini, un élève découvrit l’auteur du Barbier de Séville en train de massacrer au piano l’ouverture de Tannhäuser, en la truffant volontairement de dissonances et de fausses notes.
A son interlocuteur qui trouvait le résultat affreux, Rossini répondit:
» J’ai aussi essayé avec les bonnes notes, mais cela ne sonne pas mieux « …
05 sept 2009
Sachant que l’humour est bon à la santé, et qu’aucun ambiieux politique n’a – pour l’instant – trouvé comment le taxer, je vous propose quelques opportunités de sourire sans passer par le Stade de France. Car, qui a dit que » l’humour potache » devait voler bas ? …
Commençons.
Le grand chef Hans Knappertsbusch, tenant de la tradition, n’appréciait guère les mises en secène novatrices de Wieland Wagner à Bayreuth.
Un détail l’irritait particulièrement: l’absence de colombe à la fin de Parsifal.
Pour le satisfaire, Wieland imagina le stratagème suivant: faire apparaître une colombe qui ne serait visible que de la fosse et non de la salle.
Satisfait, le chef demanda à sa femme: « Alors, n’est-ce pas mieux avec la colombe ? « .
» Quelle colombe ? « .
Ce à quoi il répondit:
« Vous, les bonnes femmes, vous ne voyez jamais rien, de toute façon ».
04 sept 2009
Moutonneries et points d’interrogations
Pour bien comprendre la portée du dernier article d’Aigle Moqueur il nous manque un paramètre essentiel : l’article a-t-il été écrit avant ou après les 5 verres d’apéros?
D’après vous ?
Maintenant qu’on est grands, on a le droit de savoir ! Hein Daniel ?
PS je pense qu’il a été écrit avant, après, il aurait été écrit en verres…
04 sept 2009
Maintenant que vous êtes grands, vous avez le droit de tout savoir.
« On » vous avait caché la Théorie du Mouton.
Pour info, la voici.
Un troupeau de moutons ne peut se déplacer qu’à la vitesse du mouton le plus lent.
Quand le troupeau est pourchassé, ce sont les plus lents et les plus faibles qui sont attaqués en premier.
Cette sélection naturelle est bonne pour le troupeau en général, parce que la vitesse du troupeau augmente à mesure que les plus lents et les plus faibles sont éliminés.
De la même façon, le cerveau humain peut fonctionner plus vite sans les cellules les plus lentes.
Comme on le sait aujourd’hui, la consommation d’alcool détruit les cellules du cerveau.
Naturellement, ce sont les cellules les plus lentes et les plus faibles qui sont détruites en premier.
On peut donc en déduire que la consommation d’alcool élimine les cellules les plus faibles, rendant ainsi notre cerveau de plus en plus performant.
Ce qui explique pourquoi on se sent toujours un peu plus intelligent après quatre ou cinq apéros…
31 mai 2009
De temps immémorial, les Arabes savent que
» Quand Dieu efface, c’est qu’il va écrire « …
28 mai 2009
S’il est permis de répondre à l’humour par un peu de sérieux, oui, je scrute (entre autres !!!) les ovnis. Sans complexe, sans obsession, sans provocation, sans peur du ridicule, sans interdit, sans naïveté ni candeur, et avec le sentiment léger et agréable de ne, vraiment, pas être seul…
Cela fait quarante-huit ans que cela dure. Et bien quarante-cinq que je me fais chamber par le mahousse des alpages…
ps: il est, pour cela, préférable de camper au col de Vence qu’au sommet du Puy de Dôme, mon cher JP. Rancarde-toi…
22 mai 2009
Combien… oui, combien en vérité mon cher Gipépé! Combien de soutien-Georges, combien de panty-hoses qui partirent heureux pour des classes lointaines… m’enfin! tu sais très bien que quand on aime on ne compte pas! Moi, je les aimais toutes et elles comptaient toutes pour moi… ces délicieuses lentilles de l’intendance qui échappaient inéxorablement, une à une, à ma fringale de jeune glouton pour s’écraser sur le mur de la cantine. Oui, mon ami: lors j’étais encore jeune (peut-être douteras-tu, ayant constaté ma noble décrépitude ce 21 mars, que j’eusse été, il ya moulte lunes, encore jeune et beau).
Pis d’abord, il a raison Daniel: elle est où la grille??? et la Salle de Liège où je reluquais mes copines de classe tout en bavant d’admiration devant les boogies endiablés qui portaient les mémorables « Kansas City » de Manu (si, si, Jacques se reconnaîtra!).
Mon cher Gip (ouahhh! « Gip », ça le fait vachement!), pour notre prochaine réunion des anciens sales gosses du lycée de Montgeron, je compte sur toi pour nous amener un ballon (de forme ovale de préférence) pour constater que nous n’avons pas perdu la main… Dis, c’est pourtant vrai ce que tu dis: « constater » résisterait très mal à la dissection!
05 mai 2009
Le Mouton commandé par Jean-Paul est servi
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c’est bien le modèle attendu ?
Michel-Paul
12 avr 2009
Bien que je te pardonne évidemment tes vilennies, tu ne devrais pas abuser des pichets véniels, ça brouille l’écoute…
Daniel
07 avr 2009
- Té, une aéroplane !
- Non, c’est UN aéroplane.
- … ??? … Boudiiiiou !!!… Quelle vue vous avez !!!!
03 avr 2009
Réforme.
Je pense au défilé des réformes pédagogiques et programmes nouveaux – et DONC meilleurs, voire ultimes – dont j’ai entendu parler durant « mes » cinquante dernières années…
Et me vient le mot ( parmis beaucoup d’autres qui me font l’aimer ) d’un auteur que j’ai découvert après le lycée, ¨Paul Guth:
» Construire du neuf sur du présent c’est bâtir du néant sur du rien « .
22 mar 2009
Certes…