Geneviève Pastre nous a quittés.
19 fév 2012
Dans la nuit du mercredi au jeudi 17 Février.
Elle nous avait enrichis de sa joie de vivre, de sa liberté d’esprit, de ses capacités à comprendre l’autre, à s’émerveiller de ses découvertes.
Toujours positive Geneviève, toujours prête pour un combat d’émancipation.
J’ai eu l’occasion de la rencontrer plusieurs fois au cours de ces dernières années : elle n’avait pas changé, toujours aussi jeune d’esprit, toujours aussi enthousiaste, toujours prête pour une nouvelle bataille !
Merci pour la leçon d’humanité que vous nous avez donnée Geneviève.
Vous pouvez laissez ici un message, un témoignage de mémoire, pour elle et pour sa famille qui est dans la peine. Ces petits messages, dans leur diversité d’expression, correspondent mieux à son esprit qu’un hommage littéraire.
14 Responses
20 juin 2014
Une grande Dame, un professeur inoubliable et une exceptionnelle écrivaine visionnaire en beaucoup de domaines. Elle continue à vivre en chacun de nous.
03 oct 2013
Bonjour,
Je découvre ce site par hasard et c’est également avec une grande tristesse que j’apprend le décès de Mme PASTRE que j’ai eu une année en seconde,cela se passait en 1980.
Je me souviens de ses cours de théâtre, un grand moment et un très bon souvenir.
Le temps a passé et je ne suis jamais revenu au Lycée que j’ai quitté en 1983.
Une pensée affectueuse a ses 2 filles.
Olivier LEGRADE
04 juil 2013
Je découvre par hasard ce site, et en même temps j’apprends la nouvelle du décès de Mme Pastre. Elle a été mon professeur de français et je me souviens bien d’elle plus de 20 ans après. Je garde le souvenir d’une femme qui pensait librement et qui a su ne pas nous laisser indifférent à sa discipline.
16 juil 2012
Je tombe par hasard un jour de nostalgie sur ce site, j’apprends la nouvelle de la mort de Geneviève Pastre, mon professeur de Français latin et professeur de mîme.Beaucoup de beaux souvenirs,forts et son visage bienveillant et souriant.Salutations émues à ses filles que j’ai connues.
28 avr 2012
Elève de terminale 8 en 1986, j’ai eu la chance d’avoir Mme PASTRE comme prof de philo où le souvenir du théâtre m’est resté gravé grâce à ses cours assez particuliers mais très ludiques. J’ai pu la voir une dernière fois dans une émission télévisée où effectivement sa joie de vivre était toujours présente. Quelle tristesse mais cependant que de bons souvenirs en cette année 86 !
J’adresse toutes mes sincères condoléances à toute sa famille et ses proches.
24 mar 2012
Ancienne collègue, devenue amie de Geneviève, j’ai appris avec tristesse son départ. Son dernier courrier de mars 2011 m’avait fait chaud au coeur comme chaque rencontre, entre 1996 et … Toujours souriante et joyeuse, elle apportait réconfort car elle sentait tout au-delà des mots. Je la regrette. Nicole
27 fév 2012
Merci à toutes et tous pour ces messages et ces hommages rendus
à Geneviève.
Bien tristement mais très sincèrement.
24 fév 2012
Un témoin de la belle histoire de notre lycée vient de nous quitter. J’ai relu les pages écrites par Geneviève Pastre dans Mémoires vives, j’ai regardé les photos des enseignants qui y figurent, sans doute disparus pour la plupart. Ce livre, on le doit à Geneviève et à Michel-Paul : superbe initiative pour que perdure le souvenir de ce lycée et de ses professeurs pas comme les autres.
22 fév 2012
Enseignant d’EPS au Lycée depuis septembre 1977, j’ai eu la chance de croiser Geneviève Pastre de temps en temps dans notre beau lycée.
Il me restera son sourire, son enthousiasme et sa détermination.
Mes pensées attristées à ses enfants.
Jean-Claude
21 fév 2012
‘Sincères Condoléances’ Pascale et Emmanuelle en souvenir des nombreux matins où nous sommes parties ensemble à l’école primaire Victor Duruy quand, votre Maman, toujours joyeuse et optimiste vous demandait d’attendre, à la conciergerie du Lycée de Montgeron, qu’il soit l’heure de partir…
Je vous souhaite tout le courage nécessaire pour surmonter cette cruelle épreuve.
Je vous embrasse.
Françoise.
21 fév 2012
J’entends encore sa voix et me remémore son large sourire plein d’humanité.
Geneviève Pastre était un professeur passionnant qui m’a fait découvrir sa vue du Petit Prince de Saint Exupéry …
Je la vois encore plaisanter avec ma mère sur les maux et les mots de la vie.
La simple évocation de son nom restera toujours pour moi synonyme de joie.
Ce soir je pense à ses enfants à qui elle avait depuis longtemps transmis sa lumière intérieure…
20 fév 2012
Je n’ai d’abord connu Geneviève Pastre que par son livre sur le lycée, Mémoires Vives du Lycée de Montgeron, dont Michel-Paul a repris le titre pour nommer ce Forum lorsqu’il l’a créé, et par la réédition du-dit livre qu’il a lui-même entreprise, remaniée, enrichie, en accord avec l’auteur.
S’en est suivie la très belle journée du 20 mars 2009 (déjà), dont il fut l’artisan essentiel (c’est le privilège de l’amitié que de pouvoir insister…)
Petite anecdote vraiment peu importante, mais enfin, comme dit un proverbe arabe, » Dieu écrit droit avec des lignes courbes « :
J’étais revenu habiter non loin du lycée, après des adresses lointaines.
Naturellement, la nostalgie…
Mozart, à qui l’on demandait, petit enfant, comment il faisait pour tisser de si jolies mélodies, avait répondu:
« je mets ensemble les petites notes qui s’aiment »…
Je pense que rien n’est fortuit (non, je ne citerai pas Einstein), et que le jeu des choses est fait de correspondances.
J’étais un peu à la recherche de mes souvenirs.
Un article d’un journal que je ne lisais jamais me signale le livre de Geneviève Pastre.
Il était vendu à Montgeron par la Maison de la Presse et par la librairie Denis, deux endroits que nous avons toutes et tous connus, sinon fréquentés.
J’ai voulu l’acheter mais le dernier exemplaire était parti, et les deux magasins étaient dans l’impossibilité de se réapprovisionner.
Tout au plus avait-on l’adresse de la maison d’édition, à Paris.
Je suis donc parti à Paris.
En bas de la rue Saint Jacques, j’ai constaté que l’adresse éditrice n’était qu’une domiciliation postale, que l’on me dit peu fréquemment visitée.
J’ai donc pensé ne jamais pouvoir lire ce livre.
– Et puis, le hasard m’en apporta un.
– Et puis, par copainsdavant, je tombai, le « hasard » toujours, sur la fiche de Michel-Paul, que j’avais connu en centre aéré plus de quarante ans plus tôt: j’y étais moniteur, et lui était « naturellement » moniteur… chef.
– Et puis Michel-Paul s’attacha à faire reparaître ce livre, en accord avec Geneviève Pastre.
– Et puis le Forum, et la journée du 2o mars, totalement impossible sans l’énergie de.. oui, le même.
Et depuis, je me réjouis d’avoir dans ma vie une poignée d’amies et d’amis trouvés ou retrouvés grâce à tout cela.
Comme quoi un livre qui n’existe plus peut encore rayonner…
Dernière chose: je réalisai qu’une des personnes qui avait laissé un texte de souvenirs dans le livre original habitait à quelques mètres de chez moi.
J’ai pourtant beaucoup déménagé…
Je sais l’action (l’activisme ?) intellectuelle, culturelle de Geneviève Pastre.
Et au-delà des choix, des orientations propres à chacun, je sais aussi qu’elle illustrait parfaitement la curiosité, l’ indispensable engagement lorsque les convictions guident la vie, l’indépendance de la pensée lorsque qu’elle n’est pas suiviste, ce que notre lycée, et quelques personnalités enseignantes, m’ont au fond appris à cultiver, et qui me fut si utile lorsque mes choix de vie, de métier, d’expression, m’éloignaient du « raisonnable », et que le doute s’installait.
Dieu écrit droit avec des lignes courbes…
20 fév 2012
J’ai quitté le lycée en fin de seconde et je n’ai revu Geneviève Pastre qu’une fois, longtemps après; je me rappelle son sourire plein et généreux, un tantinet coquin, ses idées innocemment subversives qu’elle nous distillait au fil des cours et il y a tout le reste dont je ne me souviens pas …mais qui a participé sans aucun doute à l’ouverture de nos jeunes esprits.Merci Geneviève.
Je pense à sa famille et à sa fille Emmanuelle en particulier que j’embrasse affectueusement
20 fév 2012
Bonjour
C’est avec tristesse que j’apprends cette nouvelle, Geneviève Pastre a été non seulement mon professeur mais m’a fait découvrir le mime dans un club où la joie de vivre était toujours présente.
Je suis de tout cœur avec ses deux filles qui furent aussi mes amies.
Christiane Thomassery